Les tractations de second tour sont un moment particulier pour les listes qui essayent de fusionner. Il faut faire des compromis et aboutir à un programme commun.
À Bandol, ces tractations viennent de prendre une tournure encore plus particulière : Mme Fiol et M. Lerat ont dénoncé sur leur page de campagne et dans Var Matin la pratique de M. Bayle, qui selon eux a tenté de les « acheter » financièrement en échange de leurs voix pour le second tour.
Cela interroge sur l’éthique personnelle de M. Bayle et de ses colistiers, que mon équipe et moi-même avons dénoncée durant toute la campagne.
Même si Mme Fiol et M. Lerat ne m’ont jamais épargné politiquement, ce refus d’être acheté doit être salué. M. Freani n’a rien dit pour l’instant, mais nul doute qu’il dénoncera également cette pratique d’un autre temps.
Cette triste affaire, qui pourrait même intéresser la justice, ternit l’image de notre ville qui fait ainsi parler d’elle négativement dans la presse. Elle ne fait que confirmer ce que nous disons depuis des mois : M. Bayle n’a rien à faire à Bandol.
