« L’exagération dans les discours révèle la faiblesse, comme le charlatanisme décèle l’ignorance » affirmait Jean-Baptiste Say.
Est-ce l’annonce de la date du second tour des élections municipales, fixée au 28 juin prochain, qui a conduit M. Bayle à publier le 30 mai un article sur son site de campagne dans le droit fil de la célèbre maxime de l’économiste et écrivain français du 18ème siècle ?
Il est aisé de relever les nombreuses contre-vérités dans cette publication ainsi que de vaines polémiques politiciennes qui ne sont pas à la hauteur de la crise exceptionnelle qu’affronte notre pays. Que l’on en juge plutôt au travers des affirmations de M. Bayle :
1) « j’utilise la crise sanitaire pour faire de la communication électorale à tout-va ».
Je rappelle que candidat à l’élection municipale 2020, dont le 1er tour a eu lieu le dimanche 15 mars, j’informe le vendredi 13 mars la population dans une vidéo et un communiqué que je mets fin à la campagne électorale, quel que soit le résultat du 1er tour, pour me consacrer entièrement avec l’équipe municipale à la gestion de la crise sanitaire au plus près des Bandolais.
Depuis le 13 mars et jusqu’à ce jour, le site de campagne électorale d’une Vision d’Avenir pour Bandol est resté inactif. La commune de Bandol a communiqué, à l’instar de toutes les autres communes de France, sur son site Internet et sur son Facebook pour expliquer et mettre en œuvre les mesures prises tant au plan national que local.
2) «… Les Bandolais savent très bien d’où je viens, mais, pour ma part, j’ai le sentiment d’avoir été dix fois plus présent auprès de nos commerçants et concitoyens qu’un maire fantôme… ».
M. Bayle a sans nul doute respecté le dispositif de confinement mis en place sur l’ensemble du territoire depuis le mardi 17 mars à 12h00 (avec la possibilité de se déplacer librement à proximité de son domicile, dans la limite d’1 heure quotidienne) car on ne l’a guère vu à Bandol d’autant que sa résidence principale est située à… Toulon.
Je tiens à rassurer M. Bayle qui, à l’évidence, n’a pas bien été renseigné. Le Maire et les élus, non seulement ont été présents sur le terrain, mais ont travaillé sans relâche en cette période de crise sanitaire comme du reste l’ensemble des élus locaux du pays. Cette polémique politicienne est aussi stérile que lamentable.
3) « … Mais les faits comptent aussi. Et à bien y regarder, le compte n’y est pas, et même très loin de là. Pour quelques masques et repas distribués … ».
J’y reviendrai dans le prochain article sur notre gestion de la crise sanitaire, mais nous avons distribué environ 15 000 masques de tous types et l’équivalent de 20 000 repas sous forme de colis alimentaire.
4) « Des décisions incompréhensibles, comme le couvre-feu ou l’interdiction de se déplacer à moins de 300 mètres de chez soi, ont donné une image négative de la ville, comme si Bandol était une banlieue difficile, … »
J’ai décidé effectivement de prendre 2 arrêtés, l’un de couvre-feu, l’autre de limitation de déplacement de 300m. car nous avons constaté au début du confinement – je veux bien sûr parler des élus présents sur le terrain, mais aussi des administrés qui nous ont interpellé à ce sujet – beaucoup trop de monde dans les rues que ce soit en journée ou en soirée.
En ce qui concerne le couvre-feu, il est tellement incompréhensible que le préfet des Alpes-Maritimes l’a lui aussi instauré, le 21 mars 2020, dans l’ensemble de son département, et pour les communes de plus de 10 000 habitants.
Je rappelle aussi que nombre de communes ont également édicté de tels arrêtés.
5) « … Par ailleurs, il n’y a aucune réflexion, aucune perspective, aucune idée donnée sur la stratégie pour relancer l’activité économique à moyen et long terme… ».
J’aurai l’occasion de développer ce sujet fondamental et je détaillerai dès demain les mesures concrètes pour soutenir l’économie réelle, rendues possible par la saine gestion de la commune.
6) « Quelle que soit la violence des attaques de l’improbable trio formé par M. Joseph et ses faux opposants, je ne dévierai pas de ma ligne de conduite : rassemblement et intégrité au service de tous les Bandolais ».
Selon Var Matin et le témoignage de Mme Fiol et de M. Lerat, têtes de liste au 1er tour, rassemblement et intégrité ne semblent pas les termes les mieux adaptés pour qualifier la proposition de M. Bayle d’appeler à voter pour lui en échange a minima de postes rémunérés.
Je rappelle que depuis le début de présentation de la liste Une Vision d’Avenir pour Bandol, la ligne de conduite a été claire et sans ambiguïté : pas de fusion de listes et pas d’arrangements.
Je vous donne rendez-vous demain pour un point complet sur la gestion de la crise sanitaire qui nous a accaparés depuis le 1er tour des élections et même avant.