À chaque époque, les projets suscitent les mêmes critiques, les mêmes inquiétudes, les mêmes résistances. À Bandol, je me souviens que le projet de rénovation du Quai de Gaulle en 2019 avait été très critiqué par quelques spécialistes en la matière
- Il allait couler la ville financièrement
- Il n’était pas nécessaire
- Il allait tuer les commerces
- La végétation prévue ne pousserait jamais à cet endroit
- Il allait bétonner Bandol
- Il ne serait jamais autorisé par les autorités
- etc…
Rien de tout cela ne s’est produit :
- le nouveau quai de Gaulle est magnifique et a augmenté les espaces végétalisés.
- la promenade y est agréable
- le chiffre d’affaires de la majorité des commerçants a progressé
- la ville, qui n’a pas touché à ses taux d’imposition depuis 10 ans, est quasiment désendettée
Aujourd’hui, les projets du front de mer, sur lesquels la municipalité travaille depuis le début du mandat et qui se dévoilent plus en détail depuis quelques mois, font sur certains blogs l’objet des mêmes critiques qui, comme pour le quai de Gaulle, vieilliront mal.
Ces projets arrivent à maturité : le Stade des grands Ponts est en cours, le parc Deferrari, le centre de santé débuteront dans les prochains jours, la modernisation du port a été validée par l’Etat et deux concours d’architecture arrivent à terme : parking aérien du casino et pôle nautique.
Une fois réalisés, ces projets :
- embelliront Bandol
- rendront des dizaines de milliers de m2 d’espace public aux piétons et promeneurs
- végétaliseront considérablement notre bord de mer (plus de 20 000 m2) avec la plantation de centaines d’arbres.
- diminueront la place de la voiture, aujourd’hui encore très présente visuellement.
- augmenteront les capacités de stationnement de la ville
C’est cette vision de l’avenir de Bandol que nous portons avec la majorité, dans la droite ligne de ce que nous avons fait pour le quai de Gaulle et de notre programme politique 2020.
Ce sont des projets ambitieux, mais vous me connaissez : je ne suis pas le genre de maire qui va brutalement dépenser sans compter. L’excellente gestion financière mise en place depuis 10 ans permet à Bandol, dans un contexte national peu favorable, de continuer d’investir sans risque pour ses finances. Nous sommes quasiment désendettés, et arrivons à dégager chaque année de quoi investir, parce que nous surveillons chaque dépense.
Alors, voulons-nous être de ceux qui, par réflexe conservateur, par intérêt politique, ou parce qu’ils ne sont pas capables de concevoir des projets, entravent l’avenir ? Ou de ceux qui savent que la transformation d’espaces est souvent un grand bénéfice futur ?
À nous de choisir : regarder demain avec la peur de perdre, ou avec la volonté d’avancer.