Après avoir fait le point sur l’état financier de la ville, j’ai souhaité présenter ici en détail les 3 grands projets à l’étude pour notre ville : la réfection du quai de Gaulle, la rénovation du parking du Casino et enfin la construction de bassins de rétention.
La réfection du quai de Gaulle
Il s’agit d’harmoniser notre front de mer et valoriser sa façade commerciale, afin d’améliorer l’attractivité de notre ville.
Le projet consistera à réaménager la partie nord du quai de Gaulle située entre le terre-plein central et les façades commerciales actuelles.
Ce réaménagement sera conduit en concertation avec les commerçants et aura pour objectif de dégager un maximum d’espace dédié aux piétons pour faciliter l’accès aux commerces et augmenter la surface des terrasses.
Cela conduira à le rendre piétonnier en enlevant les jardinières actuelles, en assurant toutefois une voie de circulation occasionnelle régulée, pour les livraisons et l’accès des services de sécurité. La circulation normale sera renvoyée sur la partie située au sud du terre-plein central.
Le traitement de surface de l’espace rendu piétonnier de la partie nord s’accompagnera par la réfection et l’amélioration des réseaux enterrés, notamment des évacuations des eaux pluviales.
Les différentes parties prenantes vont être consultées dans les prochaines semaines.
La rénovation du parking du casino
Les violentes largades de novembre 2014 ont fortement dégradé la partie sud du parking du casino, l’eau de mer étant passée par les rochers de la digue.
L’avenant n°1 de la délégation conclue le 28 juin 2012 prévoit le réaménagement du parking du casino, financé en partie par ce dernier. Il disposera alors d’un accès privatif à un parking de 100 places.
La commune dispose de deux devis concernant ces travaux d’aménagement, de 2 000 000€ et 2 400 000€ HT.
Avant de lancer ces travaux, j’ai souhaité lancer une étude afin de connaître l’état de la digue et les mesures à prendre pour protéger plus efficacement le parking. Il serait dommage d’entreprendre ces travaux alors que le parking pourrait être à nouveau endommagé par des largades !
Projet de régulation des eaux pluviales
Point commun à tous ces projets : la maitrise de l’écoulement pluvial. La situation est connue depuis une expertise réalisée en…. 1983.
L’urbanisation débridée qui a été conduite et l’imperméabilisation des sols qui l’a accompagnée, sans mesure compensatoire, n’ont fait qu’aggraver la situation. La municipalité précédente est allée jusqu’à délivrer des permis de construire dans des zones considérées comme inondables dans un document du SIG VAR établi sur les inondations en mars 2001 !
Faut-il rappeler les événements tragiques de septembre 2014 qui, outre des dégâts importants aux biens, ont conduit à la mort par noyade d’une Bandolaise.
Les évolutions climatiques prévisibles interdisent de différer des mesures permettant, dans un premier temps, d’atténuer les conséquences de précipitations violentes de plus en plus fréquentes.
Ainsi, le plus grand bassin versant des quartiers de la Garduère, la Peyrière et le Canet a des réseaux régulièrement interrompus et insuffisants.
La ville a donc commandé une étude technique pour trouver des solutions. Celle-ci recommande l’implantation de deux bassins de régulation ou de rétention, qui permettront d’écrêter les apports pluviaux :
- Le premier bassin, prévu sur les terrains en contrebas de l’avenue de Bellevue implanté sur la résidence du Grand Vallon représentera un volume minimum de 1 700 M3 pour un coût d’environ 800 000 €.
- Le second bassin sera un ouvrage de rétention dans le Parc du Canet. Implanté en parallèle du fossé, il sera formé de plusieurs bassins successifs étagés en remblai, formés par des digues transversales. L’ensemble devrait représenter un volume minimum de 2 200 M3 environ pour un montant approximatif de 340 000 Euros.
Afin de s’assurer de la pertinence de ces projets au regard des construction récentes (notamment Cap Frégate) et des évolutions climatiques prévisibles, une étude hydraulique complémentaire a été provisionnée au budget 2015 pour un montant de 50 000 euros. Une possibilité d’aide au financement est à l’étude avec l’agence de l’eau du bassin Méditerranée-Rhone-Corse.