A la suite de l’avis de la Chambre Régionale des Comptes (CRC), Monsieur le Préfet a arrêté le budget communal en augmentant les impôts de 8,3 %. Cette augmentation importante est la conséquence directe du refus du budget que j’avais présenté et qui, je le rappelle, ne comportait pas de hausse d’impôts pour les Bandolais.
Règlement du budget par le préfet
Monsieur le Préfet vient de régler le budget en inscrivant en dépenses 530 000 € supplémentaires. (300 000 € aux associations, 130 000 € pour les animations d’été et 100 000 € pour des dépenses déjà effectuées), financés par une hausse d’impôts de 8,3%.
Le Préfet s’écarte donc de l’avis de la Chambre Régionale des Comptes avec cette augmentation des impôts.
Comme il l’indique fort justement dans son arrêté, cette décision va permettre de sauver la saison estivale.
En effet, sans cette hausse d’impôts, le rejet du budget aurait eu deux autres conséquences fortes, car nous aurions dû préparer un nouveau budget, qui n’aurait pas pu être validé avant le mois d’août.
- Il aurait été impossible de verser les subventions rapidement : elles auraient été bloquées jusqu’à la fin de l’été, contrairement à ce qu’a affirmé aux associations Mme Quilici, droit dans les yeux.
- Notre saison estivale aurait été purement et simplement gâchée, car je n’aurai pu signer avant fin juin des contrats pour les spectacles à venir : les acteurs économiques de la ville et en premier lieu les commerçants auraient été sacrifiés.
Il reste maintenant à faire voter de manière urgente l’attribution des subventions.
Si on ne peut se réjouir de cette augmentation des impôts, cette mesure était la seule et l’unique solution après le rejet du budget par le groupe de Mme Quilici pour sauver l’essentiel et sortir Bandol de l’ornière.
Un rejet du budget dont les conséquences ne sont pas “juste politiques”
- Votre budget n’est pas assez ambitieux pour la ville a dit haut et fort Madame Quilici : la Chambre Régionale des Comptes coupe de plus d’un million d’euros les dépenses !
- Le refus du budget est politique et n’aura pas de conséquences a-t-elle indiqué lors du conseil municipal et dans la presse : les impôts augmentent de 8,3 %.
Les Bandolais sauront sans nul doute remercier Madame Quilici, Monsieur Palix et les élus de leurs groupes lorsqu’ils recevront leur taxe d’habitation et leur taxe foncière.
Il est tellement facile de vouloir dépenser à tout va, de promettre toujours plus. Faire des économies demande du courage, et c’est le rôle d’un maire d’agir dans l’intérêt de sa ville. L’avis de la CRC et la décision du Préfet ne font que confirmer mon analyse de la situation financière de notre commune.
Les Bandolais comprennent aussi pourquoi il m’est impossible de travailler avec Mme Quilici et son groupe. Je ne peux accorder aucune confiance à des élus qui prennent des décisions dictées uniquement par leur volonté d’obtenir davantage de pouvoir.
J’accorde ma confiance uniquement à ceux qui veulent travailler pour Bandol. Les discours politiques de façade sont bien jolis, mais ils finissent toujours par se heurter aux faits. Et les faits, c’est que le rejet du budget n’a pas été fait dans l’intérêt de Bandol, la preuve, mais pour essayer de devenir « maire à la place du maire ».
Mes adversaires rêvent depuis longtemps de ma démission, bloquant la ville, puis me tenant responsable de ce blocage. Une politique de la terre brûlée dont les Bandolais font les frais.
Nous sommes dans cette situation, du fait de l’alliance de circonstance Quilici / Palix, ennemis d’hier devenus alliés d’aujourd’hui. Ils souhaitent ma démission ? Je ne me cramponne pas au poste de maire, mais qu’ils tirent alors les conclusions de cette situation et qu’ils démissionnent aussi. Seule une démission collective peut permettre un retour aux urnes.
Nous devons maintenant faire les efforts nécessaires pour assainir nos finances. L’effort fiscal demandé à nos concitoyens ne doit pas être gaspillé.
Mais cela ne nous empêchera pas de tout mettre en œuvre pour que le projet pour lequel nous avons été élus voit le jour.
Je remercie Monsieur le Préfet et ses services pour le temps et le travail consacrés à notre ville.