J’ai reçu le 26 mai 2015 un courrier signé de tous les membres des groupes Quilici / Palix me demandant de mettre à l’ordre du jour du conseil municipal des délibérations qui me retirent les délégations attribuées en début de mandat. Le conseil municipal se prononcera en toute transparence le 25 juin 2015 à 17h00.
De quoi s’agit-il ?
Le conseil municipal peut déléguer tout ou partie de ses attributions au maire. Ces délégations permettent de simplifier la gestion des affaires de la commune et évitent au conseil municipal d’avoir à délibérer sur toutes les affaires. Ces délégations sont nécessaires pour être efficace dans la gestion de la commune.
Si la loi a institué cette souplesse en organisant une délégation du conseil municipal au maire, c’est pour éviter toute paralysie.
Quelles conséquences a cette manœuvre des groupes Quilici / Palix ?
Le fonctionnement de la mairie va s’en trouver ralenti, car il va falloir désormais faire voter par le conseil municipal un nombre incalculable de décisions que prenait le maire.
La fréquence et la durée des conseils municipaux vont considérablement augmenter.
Après le blocage de Bandol avec le rejet du budget et la saisine de la chambre régionale des comptes, qui a entraîné les conséquences que l’on connaît, à savoir une augmentation des impôts de 8,3%, Mme Quilici et son allié objectif, M. Palix par cette action vont entraver la bonne marche de l’administration de la commune.
Il est évident que Mme Quilici cherche, au-delà de me faire démissionner, un pourrissement de la situation préjudiciable aux intérêts de Bandol.
Il appartient aux Bandolais de juger un tel comportement.
La seule solution pour sortir Bandol de cette impasse est une démission de l’ensemble du conseil municipal, permettant le retour devant les électeurs, ce qui nécessite le sens de l’intérêt général et un peu de courage.