Le redressement des finances est bel et bien une réalité. Si les détracteurs de l’action municipale s’attellent à critiquer les économies réalisées depuis 2014, c’est qu’ils ont la mémoire courte. Mais les chiffrent ne mentent pas. Il a fallu dès 2014 serrer les boulons à tous les étages pour apurer la situation financière.
Des économies pour protéger le contribuable
Dès 2014 avec une capacité de désendettement (CDD) à 54 ans et un taux d’épargne brute (TEB) de 0,6%, il a fallu agir pour redresser la situation financière.
Comme chacun peut le constater sur les graphes, les chiffres sont aujourd’hui heureusement bien meilleurs : selon le compte administratif provisoire de 2017, la CDD est en effet à 2,4 ans et le TEB à 13,5%.
Oui il a fallu économiser ! Mais les économies ont été faites de façon ciblée en ayant pour objectif de garder un niveau de service public élevé pour la population bandolaise.
Oui il a été nécessaire de faire une pause dans les investissements entre 2014 et 2015 !
Oui tous les départs en retraite ne sont pas remplacés. Mais avec l’aide de l’ensemble des fonctionnaires territoriaux de la ville, les services se réorganisent pour absorber la baisse indispensable des effectifs.
Quelques chiffres pour illustrer mes propos :
Baisse de la dette de 3,12 M€ fin 2017
La baisse de l’endettement va permettre de pouvoir sereinement recourir à un emprunt pour les travaux du quai de Gaulle en gardant tout de même une trajectoire de désendettement sur la durée du mandat.
A Bandol, 0% d’augmentation des taux
Les taux d’imposition n’ont pas augmenté depuis 3 ans. Quelques éléments pour comprendre la situation financière :
- -1,5 M€ : perte de la DGF entre 2014 et 2018.
- + 1,5 M€: c’est la somme constituée par l’augmentation des impôts en 2015 de 8,35% décidée par le Préfet ainsi que la majoration de la taxe d’habitation.
- – 1,3 M€ de baisse sur les charges à caractère général de 2014 à 2016 pour équilibrer le budget. A ce chiffre il convient d’ajouter les 313 736 € de diminution en 2015 des charges de personnel.
Si la baisse de la DGF a bien été « compensée » par l’augmentation de la fiscalité décidée en 2015 par le Préfet, que serait-il advenu si nous n’avions pas baissé les charges à caractère général de plus de 1,3 M€ entre 2014 et 2016 ?
Nul besoin d’être expert en finances publiques pour constater que sans une action volontariste sur les dépenses de fonctionnement le contribuable aurait été ponctionné de façon importante. Les économies réalisées ont permis de ne pas augmenter les impôts.
Les grandes lignes du budget 2018 : maîtrise des dépenses
- Charges à caractère général : en hausse de 0,18 % par rapport au budget 2017. Cette hausse correspond au choix de renforcer certains budgets dont l’animation (+7%), la culture (+12%).
- Charges de personnel : les dépenses de personnel évaluées en 2018 à 10 675 552 € seront contenues à + 0,24 % par rapport au BP 2017.
- Subventions aux associations : un montant de 450 00€ a été inscrit au budget 2018, avec un objectif de réalisation fixé à 430 000 € comme en 2017.
Investir pour renforcer l’attractivité : 3,76 M€ de travaux
Au-delà du projet du quai de Gaulle dont les travaux devraient commencer en septembre 2018, la ville investira en 2018 dans de nombreux quartiers bandolais. La ville poursuit donc son programme d’investissement conformément au projet de mandat. Cette année on peut noter au rang des travaux à venir :
- L’ouverture de l’espace jeunesse de la médiathèque à la pension Magali qui sera entièrement rénovée,
- La réfection de la cour de l’école primaire
- Des travaux de voirie
- La création d’un pluvial avenue Jean Loste
- Des aménagements des allées au cimetière central
Dans un contexte où les contraintes financières s’alourdissent, les actions engagées depuis 2014, ont permis de protéger le pouvoir d’achat du contribuable bandolais et de maintenir tant l’attractivité de Bandol que la qualité du service public rendu à l’usager.