Lors du conseil municipal du 29 mai 2015 a été abordé un courrier de Mme Quilici reçu dans la semaine, demandant le retrait d’un certain nombre des délégations dont dispose le maire.
Le nouveau groupe Quilici Palix
Parmi les 17 délégations sur 24 que l’on souhaite me retirer, on peut trouver par exemple la possibilité de fixer les rémunérations et honoraires des avocats ou huissiers de justice ou experts à qui la ville fait souvent appel ou encore de réaliser des emprunts nécessaires aux investissements.
Je note que ce courrier est signé par les membres du groupe de Mme Quilici, mais également par ceux du groupe de M. Palix (sauf Mme Cercio et M. Champion).
Rappelons une phrase de Mme Quilici au lendemain du premier tour des élections municipales : « Les résultats de ce premier tour sont sans appel, ils montrent que le maire sortant et sa gestion calamiteuse ont été clairement désavoués par une très large majorité de Bandolais. »
Les ennemis d’hier sont les amis de circonstance d’aujourd’hui, avec un seul objectif : prendre le pouvoir à la mairie dans une tentative de putsch. Je préfère et respecte le suffrage des électeurs, qui m’ont élu il y a un peu plus d’un an.
Mettre la pression pour me pousser à la démission
Cette demande est dans la continuité du refus de voter le budget. L’objectif est d’obstruer l’action que je mène à la tête de la ville, mettre la pression sur moi et espérer obtenir ma démission. Pour pouvoir ensuite mieux se partager les postes entre bons amis. Cette décision n’a aucun autre objectif, car elle ne fait que bloquer davantage la ville.
En effet, si une majorité se prononce pour le retrait des délégations, il est évident que l’action municipale va devenir extrêmement compliquée. Le fonctionnement de la commune, déjà affecté par le rejet du budget, va se trouver encore plus entravé. Un très grand nombre de décisions habituellement prises en temps réel devront passer alors devant le conseil municipal. Tous les délais pour prendre des décisions se rallongeront donc, en plus de faire perdre du temps à tout le monde.
Bien sûr, on pourra lire sur les (nombreux) supports de communication de Mme Quilici et M. Palix que je m’accroche au pouvoir, que mon refus de démissionner paralyse la ville. Ils omettent toujours de rappeler que j’ai proposé il y a quelques mois un retour aux urnes pour justement débloquer la situation. Drôle de manière pour un maire de s’accrocher à son poste ! Ils ont refusé ce retour aux urnes, craignant que le verdict des élections aille dans le même sens que quelques mois auparavant. Qui s’accroche à son poste à Bandol ?
Et Bandol dans tout cela ?
Pour intriguer et obtenir ma démission, Mme Quilici et M. Palix ne manquent pas d’inventivité. J’apprécierai de les entendre davantage sur des sujets où il faut prendre la défense de notre ville et de ses habitants, comme :
- Le casino de Sanary : silence radio de Mme Quilici sur le sujet alors qu’il est fondamental, mais peut-être ne souhaite-t-elle pas entrer en conflit avec quelqu’un à qui elle doit beaucoup : entre défendre Bandol et favoriser sa carrière politique, le choix semble être fait.
- Les préemptions faites par l’EPF (convention signée à l’initiative de Mme Quilici) où je suis obligé d’intervenir personnellement pour que des Bandolais ne se fassent pas spolier leurs terrains.
Dans tous les cas, les Bandolais peuvent compter sur moi : je n’abandonnerai pas notre village aux ambitieux qui méprisent le résultat des urnes et ont en ligne de mire non pas l’intérêt général, mais uniquement leur intérêt personnel.