Après le rejet la semaine dernière par le Conseil d’Etat du recours contre notre victoire aux élections municipales de 2020, nous nous attendions à vivre une séance du conseil municipal où l’opposition ferait profil bas. Mais pas au point de les imaginer déserter la séance pour un prétexte futile pour ne pas dire puéril.
Le conseil municipal du 25 juin était pourtant le plus important de l’année : le vote du compte administratif est le moment où l’on débat des choix et performances de l’année passée pour la commune. L’opposition y a plus que jamais son rôle, et une tribune d’expression pour faire connaître sa position.
C’est raté pour cette année. Madame Cercio nous avait déjà servi le même scénario en juillet 2017. Quatre ans plus tard, rebelote, et c’est tout le groupe minoritaire de la liste Bayle qui ouvre la séance par une déclaration, et quitte la salle sans avoir l’élémentaire politesse d’écouter la réponse que le maire était entrain de lui faire.
Leur désertion aurait pour cause un billet privé sur Facebook de notre directeur de cabinet qui soulignait le caractère incroyablement amateur de leur appel devant le Conseil d’Etat. Billet fait en réaction à une attaque publique en règle d’un colistier de Bandol-Ambitions à son égard. Avec cette réaction de Bandol-Ambitions, on est là dans la sensiblerie et on leur conseille de faire autre chose que de la politique s’ils ne supportent pas la contradiction. Et quand on sait ce que disent et écrivent à longueur d’année des colistiers et/ou supporters de ce groupe sur les élus de la majorité (c’est allé à certaines occasions jusqu’à des appels à la violence), le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne manquent pas d’air !
Une chose est sûre : leurs électeurs seront ravis de se voir à nouveau représentés par des spécialistes de la chaise vide, qui se pensent plus utiles en théâtralisant la politique plutôt qu’en travaillant au fond : c’est en commissions municipales (peu fréquentées par l’opposition) et en conseil municipal (maintenant déserté) qu’il faut servir les gens qui vous font confiance.
Alors que l’abstention aux élections est à un niveau inquiétant, pas besoin de chercher bien loin à Bandol pour illustrer quels comportements de politiques en sont la cause.