Le budget 2016 montre que l’on peut maîtriser les dépenses de fonctionnement et engager un plan d’investissement ambitieux
Le budget primitif adopté à la majorité le 14 avril 2016 permet, malgré les contraintes financières qui s’alourdissent, de lancer un programme d’investissement ambitieux et réaliste.
L’amélioration des résultats observée en 2015 s’appuie sur un principe simple :
- D’abord consolider l’autofinancement pour dégager des ressources internes.
- Ensuite lancer un plan d’équipement sans augmenter excessivement l’encours de la dette et en stabilisant la pression fiscale.
Quand la crise est si forte et durable, quand les citoyens perdent confiance en l’avenir, quand l’intervention de l’État est contrariée par un endettement trop lourd, la gestion des deniers publics doit être irréprochable.
Maîtrise des dépenses de fonctionnement
Ce budget 2016, après un effort très important réalisé en 2014 et 2015 pour diminuer les dépenses à caractère général, tend à maîtriser les dépenses de fonctionnement.
Avec un montant de 4 987 872 €, une maîtrise des charges à caractère général est affichée en 2016.
Il faut rappeler que le budget 2015, réglé le Préfet, était un budget a minima pour sauver l’essentiel avec un montant des dépenses à caractère général qui s’élevait à 4 553 628 €.
Je m’engage au cours de l’exécution de cet exercice budgétaire à gérer au plus près les crédits ouverts comme cela fut le cas les deux années précédentes.
Stabilité du personnel
Les dépenses de personnel prévues pour un montant de 10 701 198 € seront contenues avec un objectif d’augmentation limité à 2% par rapport à 2015 malgré l’impact du recensement INSEE de la population réalisé en début d’année, le coût des élections régionales et la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires qui prendra effet à compter du 1er juillet de l’année.
Stabilité des taux d’imposition
Aucune augmentation d’impôt ne sera effectuée car la baisse des charges à caractère général initiée depuis deux ans (1 152 665 €) permet de dégager un résultat net de fonctionnement de 1 674 282 € en 2015 alors qu’il était négatif en 2014 : -268 530 €.
Ce « bas de laine » constitué également grâce à l’augmentation de la fiscalité décidée par le Préfet en 2015 et à la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires doit nous permettre de nous prémunir d’une baisse des recettes dites « aléatoire » : recettes du casino de jeux, droits de mutations…
Plan d’investissement
Plus de 1 500 000 € seront engagés pour des travaux de réfection de la voirie, des bâtiments et de remise aux normes d’installations diverses. Sont également prévus le renforcement du système de vidéo protection et des frais d’études pour les travaux d’aménagement du quai de Gaulle.
Ce plan d’investissement sera mis en œuvre grâce à une épargne brute appelée aussi « capacité d’autofinancement » (CAF) reconstituée qui s’élève en 2015 à 2 038 000 € contre 133 000 € en 2014.
Il faut préciser que cet excédent de liquidités récurrentes permet à une collectivité locale de faire face au remboursement de la dette en capital et de financer tout ou une partie de l’investissement. Le niveau de l’épargne brute conditionne donc les capacités à investir d’une collectivité locale.
Ce budget 2016 nous permettra, tout en maîtrisant les dépenses de fonctionnement, d’initier un programme méthodique d’investissements structurants pour la ville conformément à notre projet de mandat.