On dit souvent que c’est dans la défaite que se révèlent les personnalités. M. Bayle et certains de ses colistiers nous en donnent un exemple frappant.
Alors qu’il n’a pas eu l’élémentaire élégance républicaine de venir au prononcé des résultats dimanche soir comme il est de coutume, voilà qu’il annonce dans la presse envisager un recours contre le scrutin, parce que le résultat ne lui convient pas.
Pour motiver ce recours, parce qu’il faut bien le motiver, certains de ses colistiers font courir la rumeur que le nombre de procurations lors du second tour de scrutin serait anormalement élevé.
Alors n’ayons pas peur de la transparence la plus totale en la matière, car les chiffres, contrairement aux hommes, ne mentent pas.
Le 15 mars, au premier tour des élections municipales 2020, 209 électeurs ont voté par procuration. Au second tour le 28 juin, 254. Soit une différence de +45 entre les deux tours.
Nous sommes bien loin d’une explosion. Au contraire, la hausse est restée très mesurée, alors que nous avons traversé une crise sanitaire exceptionnelle qui effraie certains électeurs qui ne veulent pas se rendre dans les bureaux de vote et ont donc fait des procurations, que les seconds tours mobilisent toujours plus que les premiers tours, et enfin que les règles sur les procurations ont été assouplies pour le second tour cette année avec notamment la possibilité d’en avoir 2 par personne.
Mais nous avons encore plus fort : dans ces 45 procurations supplémentaires, nous pouvons affirmer que certaines ont été données à des colistiers de M. Bayle. Les présidents de bureau et les assesseurs l’ont vu dimanche sur les listes d’émargement.
Si l’on compare aux 2 précédents scrutins, les chiffres sont là encore très parlants et tout à fait normaux :
- En 2014, 245 électeurs ont voté par procuration au premier tour et 263 au second.
- En 2015, 207 électeurs ont voté par procuration au premier tour et 254 au second.
- En 2020, 209 électeurs ont voté par procuration au premier tour et 254 au second.
Il n’y a donc pas de sujet sur les procurations qui étaient à un niveau tout à fait normal et en phase avec les précédents scrutins.
Tout cela n’est qu’une ultime manoeuvre désespérée d’une équipe faisant feu de tout bois et qui n’accepte pas le vote des Bandolais.