Au cœur de mon engagement politique, il y a le redressement des finances communales devenu une impérieuse nécessité lorsque les Bandolais m’ont fait confiance en 2014, tant en raison de la gestion déplorable de mon prédécesseur, que de la baisse sévère des dotations de l’Etat.
La gestion de M. Palix est utilement illustrée en 2014, d’une part, par une capacité de désendettement (CDD) de 57 ans sachant qu’il faut une CDD de 15 ans voire 10 ans si l’on veut dégager de l’autofinancement pour investir sans trop emprunter, et d’autre part, par un taux d’épargne brut (TEB) de 0,6% correspondant à une épargne très dégradée alors qu’un taux satisfaisant est supérieur à 10% et au mieux à 15%.
La baisse des dotations de l’Etat représente, entre 2014 et 2018, une perte sèche pour la commune de 1 449 765 €, soit plus de 14 points d’impôt.
C’est dans ce contexte défavorable que j’ai engagé, dès 2014, une action indispensable d’apurement des finances communales sans remettre en cause les services essentiels à la population.
Il s’agissait précisément de procéder au redressement préalable et indispensable des finances communales pour pourvoir investir et renforcer l’attractivité de Bandol.
Aujourd’hui, je l’affirme cet objectif primordial a d’ores et déjà été atteint alors que nous n’en sommes qu’aux 2/3 du mandat.
Jamais une telle politique de redressement des finances communales n’avait été menée à Bandol.
Ce redressement des finances qui a été réalisé contre vents et marées ne constitue en rien, comme le prétendent certains, une approche comptable d’une gestion mais représente la seule voie possible, d’une part, pour ne pas augmenter à nouveau les impôts, et d’autre part, pour pouvoir investir dans l’avenir.
Concernant les impôts, sans cette économie réalisée sur les dépenses de fonctionnement depuis 2014 d’un montant de plus de 1 600 000 €, ce qui représente 16 points d’impôts, le contribuable aurait dû passer une nouvelle fois à la caisse. Et pas d’un peu !
Concernant l’investissement, cet assainissement des finances nous permet de dégager aujourd’hui des marges de manœuvre pour investir en 2018 de manière importante
(3 760 000 €) et en plus, pour financer les travaux d’aménagement du quai de Gaulle (6 456 000 € HT).
Ce redressement des finances se traduit par une capacité de désendettement qui passe de 57 ans en 2014 à 2,5 ans en 2016 et un taux d’épargne brute qui passe de 0,6 % en 2014 à 13,7 % en 2016.
Il se traduit aussi par une épargne brute appelée aussi « capacité d’autofinancement » (CAF) reconstituée qui s’élève en 2016 à 3 126 323 € contre 133 000 € en 2014.
C’est ainsi qu’aujourd’hui les principaux ratios financiers traduisent la bonne santé financière de la commune notamment à travers l’autofinancement (solde excédentaire) généré par la section de fonctionnement.
Je me dois à cet égard de remercier les élus de la majorité qui m’ont aidé dans l’atteinte de cet objectif de redressement des finances que je qualifierai de vital pour l’avenir de la ville.