Le vote du budget est un temps primordial de la vie municipale et rappelle que le rôle premier des communes est, à leur échelle, d’agir localement pour le bien être des habitants.
Le Conseil Municipal a adopté ce 10 février le budget primitif de la ville pour un montant global de 32,17 millions d’euros :
- 23,29 millions d’euros pour la section de fonctionnement
- 8,88 millions d’euros pour la section d’investissement.
Un budget protecteur du contribuable bandolais
La commune de Bandol fera face, comme d’autres collectivités, à une importante hausse du coût de l’énergie. À cela s’ajoute, l’augmentation du point d’indice sur les salaires, la hausse des frais financiers et du prix des matières premières qui aura un impact, par exemple, sur le coût des denrées des cantines scolaires.
Alors que plusieurs collectivités ont décidé une hausse de leur taux communal de taxe foncière pour répondre au contexte inflationniste actuel, la commune de Bandol n’augmentera pas son taux et maintiendra inchangés ses taux de la taxe foncière.
C’est ainsi que les taux d’imposition n’augmenteront pas sur les résidences principales pour la 8ème année consécutive.
L’excellente gestion budgétaire et financière de la commune, qui a été saluée dans le dernier rapport de la Chambre Régionale des Comptes, permet donc de ne pas aggraver davantage encore la pression fiscale sur les ménages bandolais. Ma ligne de conduite n’a pas varié à ce sujet depuis 2014 : faire tous les efforts nécessaires de bonne gestion avant d’envisager d’actionner le levier fiscal en direction du contribuable bandolais.
Je me dois de rappeler que les contribuables devront tout de même subir une hausse de leur taxe foncière qui ne sera pas du fait de la municipalité, mais liée à la revalorisation (nationale) des bases d’impositions indexées sur l’inflation.
Aujourd’hui, la situation financière de la ville nous permet donc de tenir le choc inflationniste tout en continuant d’investir.
Investir pour l’avenir dans le respect du projet de mandat
La commune de Bandol a su maintenir ces dernières années une épargne suffisante pour financer ses investissements.
Il convient de noter qu’outre les très bons ratios de CDD et TEB, notre ratio de surendettement, soit l’encours de dette sur les dépenses réelles de fonctionnement, est excellent avec un pourcentage de 28,86% contre 73,50% pour la moyenne nationale.
La bonne santé financière de la commune permet d’investir en faveur de l’attractivité et de l’amélioration du cadre de vie sans creuser la dette laissée à nos enfants.
C’est ainsi qu’un investissement important de 5,8 millions de travaux et d’études (330 000 € d’études) est prévu en 2023 pour financer les travaux d’aménagement de l’entrée Est de ville et les études indispensables à la réalisation de notre projet du front de mer.
C’est ainsi que les budgets alloués à l’animation, à la culture et au théâtre Jules Verne permettront de rendre notre ville vivante.
C’est ainsi enfin que la commune devrait autofinancer en 2023 ses investissements sans recourir à l’emprunt. La capacité de désendettement, aux alentours de 2 ans, demeurera sous les 8 années conformément à nos engagements de campagne.
Nous poursuivrons notre gestion rigoureuse, fruit d’efforts intenses depuis 2014, afin de conserver notre capacité à investir pour renforcer l’attractivité de notre village, sans augmenter la fiscalité des ménages bandolais.