Nous connaissons maintenant les dates des élections municipales. Elles ne doivent rien au hasard.
Depuis le début de mon mandat, je dénonce le fait que des personnalités politiques extérieures, proches de Mme Quilici, se mêlent de la vie publique bandolaise. Le député Vialatte avait d’ailleurs dit dès mon élection « Nous avons perdu Bandol ».
S’il a « perdu » Bandol, il n’avait toutefois qu’une ambition : la reconquérir au plus vite. Toute la stratégie de bloquage de Mme Quilici, qui rappelons-le est sa protégée (employée à la mairie de Six-Fours dont il est le maire) n’est que la conséquence de cette volonté de reprendre la ville au plus vite, en me poussant à démissionner et à leur laisser la place. C’était bien mal me connaître.
La date des futures élections est l’illustration parfaite de ce que je dénonce. Elles auront lieu les 6 et 13 décembre 2015, en même temps que les élections régionales.
Pourquoi ces dates ?
21 septembre 2015: les conseillers municipaux démissionnent, à l’exception de ceux du groupe de Madame Quilici. Les conseillers présents en préfecture, y compris ceux des groupes de M. Palix et Mme Cercio, souhaitent que les élections se déroulent le plus rapidement possible afin que Bandol puisse disposer d’une vraie majorité.
Le préfet a alors 3 mois pour organiser les élections. Mais il doit attendre que les communes de Sud Sainte Baume se prononcent sur le nombre et la répartition des conseillers communautaires. Celles-ci ont deux mois pour le faire.
M. Palix appelle alors devant tout le monde M. Bernhard, maire de Sanary et président de Sud Sainte Baume (et colistier aux élections départementales de Mme Quilici) pour lui demander de mettre cette délibération rapidement à l’ordre du jour de sa commune et en faire de même pour les autres communes. Les dates envisagées sont les 22 et 29 novembre. Il affirme alors à M. Palix qu’il le fera au conseil municipal suivant, prévu 48 heures plus tard. Mais il change d’avis entre temps puisque rien n‘est venu à ce fameux conseil, ni d’ailleurs au suivant.
Finalement, le vote a été mis à l’ordre du jour du conseil du 4 novembre à Sanary, soit 1 mois et demi après notre demande.
Comme le préfet est obligé d’annoncer les élections au moins 3 semaines avant leur date officielle, cette date du 4 novembre est tout sauf un hasard : c’est la date parfaite pour que les élections municipales de Bandol aient lieu en même temps que les régionales.
J’affirme que nous avons clairement à faire à une manoeuvre politique des proches de Mme Quilici afin que les élections municipales de Bandol se déroulent en même temps que les régionales. Et je dois bien dire que je n’aime pas que l’avenir de Bandol se décide à Six-Fours ou à Sanary.
Pourquoi veulent-ils en même temps les municipales et les régionales ?
C’est très simple : ils pensent que cela leur procurera un avantage électoral, car ils pourront ainsi profiter de la campagne de M. Estrosi aux régionales (parti les Républicains) pour faire également la leur, Mme Quilici ayant obtenu l’investiture Les Républicains.
Illustration de la page Facebook officielle « Les Amis de Laetitia » avec M. Bernhard (à gauche) et M. Vialatte (à droite)
Ils comptent aussi sur le fait que certains électeurs qui s’intéressent peu à la vie de notre cité glisseront dans les urnes des bulletins pour le même parti aux régionales et aux municipales. Inutile de dire que cela favorisera également le Front National pour les mêmes raisons.
De réelles difficultés pour organiser les élections à ces dates
Je ne voulais pas de ces dates pour plusieurs raisons :
- Elles posent de sérieux soucis d’organisation (doublement du nombre de bureaux, de présidents, d’assesseurs…)
- Le risque de troubles à l’ordre public n’est pas à écarter.
- Nous avons la fête des Vins le 6 décembre, allons accueillir des milliers de visiteurs le dimanche et les services de la ville, et notamment sa police, seront déjà très mobilisés.
- Ce week-end est également organisé le Téléthon.
- L’économie réalisée est négligeable puisque cela va occasionner beaucoup d’heures supplémentaires pour les fonctionnaires et l’achat de matériel divers.
- Elles posent la question de l’équité, puisque certaines des listes déclarées pour le moment aux municipales auront également leur parti mis en avant pour les régionales, contrairement aux autres.
J’ai donc alerté le préfet sur le fait qu’une élection simultanée avec les régionales pouvait occasionner de graves soucis, allant même jusqu’à de potentielles contestations et recours.
On est loin de l’intérêt de Bandol
Cette affaire éclaire un peu plus les Bandolais sur la manière dont certains candidats considèrent l’intérêt général de la ville par rapport à leurs propres intérêts. Elle est l’ultime illustration de ce à quoi je dois faire face depuis 18 mois.
Cette affaire illustre enfin ce qui peut se tramer en coulisses avec des hommes politiques de l’Ouest Var qui se mêlent bien plus qu’ils ne devraient des affaires de notre ville, et qui cherchent à peser de tout leur poids sur son sort.
Chers Bandolais, vous pouvez compter sur moi : je me battrai pour que le futur maire de Bandol ne soit pas aux ordres de barons politiques varois. Ce serait catastrophique pour les intérêts de notre commune.