Jean-Paul Joseph
FERMER LA RECHERCHE

Tous les amodiataires qui en ont fait la demande pourront conserver une place au port

Et ce n’est certainement pas grâce à l’opposition bandolaise qui a voté contre !

Le conseil municipal a mis fin ce soir à 4 ans et demi de recherches d’une solution qui occupe les esprits au port depuis bien plus longtemps. La question de la fin des contrats vieux de 45 ans sur la panne amodiée (face au kiosque à musique) devait déboucher sur une transition qu’il fallait inventer.

La mairie et la Sogeba ont trouvé un point d’équilibre à travers la vente de garanties d’usage (l’amodiation n’est plus reconductible depuis les années 90) tout en offrant une priorité à tous ceux qui étaient titulaires d’une place d’amodiation.

Tous les amodiataires qui ont fait connaître à ce jour leur souhait de poursuivre en exerçant ce droit de priorité (ils sont un peu plus de 350) vont donc pouvoir en bénéficier après analyse des inscriptions par la Sogeba, comme l’a annoncé son président ce mercredi soir lors du conseil municipal. Ceux qui ont demandé une garantie d’usage se verront proposer un contrat mensuel pour permettre leur maintien au port durant les 6 mois de transition, et les autres auront jusqu’à fin mars pour organiser leur départ.

Il y avait un risque de ne pas pouvoir offrir une continuité à tous les amodiataires, et donc de voir certains plaisanciers obligés de quitter le port malgré leur volonté et capacité financière à souscrire un contrat de garantie d’usage. Ce risque est aujourd’hui écarté grâce au travail mené par les équipes de la Sogeba qui ont réussi à proposer une solution pour tous les amodiataires souhaitant une garantie d’usage.

Cependant il faut noter que si le conseil municipal a voté hier soir les 2 délibérations mettant le point final au dispositif de transition, l’opposition a voté contre : Mme Martine Henriot (qui représentait également Marc Bayle par sa procuration) et Monsieur Philippe Leclercq (qui s’auto-revendique voix des plaisanciers) ont choisi de voter contre, à l’inverse du conseil portuaire, qui lui, la veille, avait voté… à l’unanimité pour. Il est vrai qu’il n’est composé que des représentants élus par les plaisanciers, des professionnels, des pêcheurs etc.. !

Du fait des échéances légales et contractuelles, si ce vote contre l’avait emporté, les amodiataires sortant n’auraient eu que leurs yeux pour pleurer l’abandon de ce droit de priorité.

Alors pourquoi un tel vote ? On ne le sait pas puisque l’opposition n’a jamais proposé de solution alternative à la démarche que nous avons fait aboutir. Nous en sommes réduits à imaginer que la liste conduite par Marc Bayle aspirait à voir le port de Bandol passer sous gestion privée, ce qui, il est vrai, est un discours difficile à tenir publiquement lorsque l’on veut se faire élire, la majorité des plaisanciers et professionnels y étant hostiles.

Cela dit, tout n’est pas définitivement terminé. L’opposition a introduit un recours en justice contre le dispositif juridique des garanties d’usage et donc le droit de priorité. S’il devait prospérer, les conséquences pour les amodiataires pourraient être fortes. Ils n’auraient d’autre solution que de se chercher un nouveau port, ou s’inscrire derrière tous ceux qui se sont inscrits entre-temps.

Gageons que les amodiataires ou simplement les plus avertis de la situation juridique parmi ces clients, vont très vite leur expliquer qu’il serait temps d’arrêter de se comporter de façon irresponsable.

Catégorie: Conseil municipal
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