Jean-Paul Joseph
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Un local, deux besoins associatifs : choisir

Dans diverses publications agressives envers la municipalité, les responsables de l’association des maîtres chiens sauveteurs dénoncent le fait que la municipalité leur a demandé de partir de leur local situé à proximité du stade Deferrari. Donnons donc ici une version un peu différente de celle présentée.

Pour différentes raisons que nous ne commenterons pas ici, cette association s’est politisée il y a quelques années et a décidé d’entrer en conflit avec la municipalité. Les publications agressives de ces derniers jours en sont une illustration parmi d’autres.

Ce qui n’était pas forcément un problème en soi a fini par en devenir un lorsque l’association s’est mise à refuser de participer à la moindre manifestation organisée par la commune. Or, il s’avère qu’une association qui bénéficie de subventions en nature de la collectivité (ici, un local mais également un poste d’amarrage au port de Bandol) a quelques obligations.

Ces obligations sont assez simples pour l’association en question : réaliser des démonstrations lors d’évènements organisés par la commune. Ces démonstrations de chiens sauveteurs sont en effet appréciées du public et permettent de mettre en avant l’activité réalisée.

Lors du dernier évènement en date, le salon Bandol Nautik, aucune démonstration n’a eu lieu et pour cause :  les dirigeants, relancés à plusieurs reprises, ont snobé l’organisateur et la capitainerie. Dommage quand on sait que les bénéfices de ce salon vont aux enfants… Ce n’était pas la première fois que pareille chose se produisait.

Cela n’est pas satisfaisant pour la ville, qui a eu à choisir avec un besoin exprimé par la Société Nautique de Bandol (la plus grosse association de Bandol qui contribue largement à la renommée de la ville avec une activité très importante). La SNB est placée devant la contrainte de la fermeture de Bendor au 1er novembre 2021, et doit rapatrier toute son activité planche à voile qui était basée sur l’île. Ce local proche du plan d’eau était donc forcément une option, et de fait la seule qu’on pouvait rendre disponible, en faisant un choix entre associations et la portée de leurs utilités réelles.

Ce type de décisions, au cœur du rôle des élus, ne se fait pas de gaieté de cœur, et les choses auraient pu rester ouvertes en fonction de prochaines disponibilités, si les dirigeants de l’association en question avaient, comme le font toutes les autres associations, rempli leur part du contrat.

Catégorie: Non classé
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