Jean-Paul Joseph
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Compte administratif 2015 : Poursuivre le redressement des finances communales pour pouvoir investir

Le compte administratif 2015, qui correspond au compte de résultat au 31 décembre de l’exécution du budget annuel, a été présenté et approuvé lors du conseil municipal du 31 mars 2016.

Le compte administratif, largement positif malgré le contexte économique actuel, est en tout point conforme à l’objectif que je m’étais fixé dès 2014 à savoir, initier une gestion financière stricte par la maîtrise des dépenses de fonctionnement indispensable pour pouvoir dégager des marges de manœuvre pour l’avenir.

Je peux affirmer sans exagérer que certains chiffres « exceptionnels » de ce compte administratif témoignent de la qualité de cette gestion financière de rigueur et d’actions mise en œuvre en 2015.

La réduction des dépenses à caractère général

Ces dépenses ont baissé entre 2014 et 2015 de – 10,95%, soit une économie de 587 000€.

Je rappelle qu’elles avaient diminué de – 9,54 % entre 2013 et 2014, soit une baisse de 565 000€

C’est ainsi qu’entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2015, les actions menées auront permis d’économiser 1 152 665 € en faisant la chasse au gaspillage sans remettre en cause les services essentiels à la population.

Cet effort était nécessaire pour faire face à la baisse historique des dotations de l’État qui représente à Bandol, faut-il le rappeler, sur la période 2014 à 2017, 1 517 278 €, soit plus de 15 points d’impôts. À cela, s’ajoute une dépense en constante augmentation : le FPIC (Fonds National de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales) qui passera de 169 628 € en 2014 à 284 045 € en 2016, soit une augmentation de 114 417 € en deux ans.

La réduction des dépenses de personnel

Ces dépenses sont passées de 10 552 855 € en 2014 à 10 239 119 € en 2015, soit une baisse de – 2,97 % (313 736 €)

Ce résultat exceptionnel est le fruit d’une gestion stricte de la masse salariale, d’une politique de non-remplacement des fonctionnaires partant à la retraite et d’une réorganisation des services qui s’inscrit dans le cadre d’une rationalisation et mutualisation des moyens humains et matériels.

La réduction des dépenses réelles de fonctionnement

Les dépenses réelles de fonctionnement sont liées au fonctionnement courant de la collectivité. Elles regroupent principalement les frais de rémunération des personnels, les dépenses d’entretien et de fournitures, les frais de fonctionnement divers correspondant aux compétences de la collectivité et les intérêts de la dette.

En 2015, elles ont diminué à Bandol de -5,54% alors qu’elles ont augmenté pour les communes de +1,4% (source : La Banque Postale Collectivités locales ).

Ce chiffre témoigne de la gestion optimale initiée à Bandol et des efforts réalisés pour assainir les finances communales.

Efforts d’autant plus nécessaires, car lorsque j’ai pris mes fonctions en mars 2014, la commune devait faire face à une situation financière dégradée en raison notamment de l’explosion des charges de personnel qui ont augmenté de 2 millions d’euros entre 2008 et 2014 (= 41 recrutements d’agents titulaires sur cette période) et d’une épargne brute qui s’est effondrée entre 2008 et 2013 (2008 = 1.826 000 € / 2013 = 803 000 €).

Le désendettement de la commune

La charge de la dette de la commune de Bandol a diminué entre 2013 et 2015 de -1 101 324 €. Elle est passée de 3 677 248 € à 2 575 924 €.

Ce désendettent de la ville correspond à la volonté de faire une pause dans les investissements rendue nécessaire pour reconstituer le fonds de roulement et l’épargne.

Des efforts à poursuivre pour aller de l’avant et réaliser les projets du mandat

Sans cet effort sans précédent de baisse des charges à caractère général initié depuis deux ans qui représente 1 152 665 €, la situation aurait été intenable malgré la hausse de la fiscalité de 8,3% décidée par le Préfet et la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.

La commune a ainsi dégagé un résultat net de fonctionnement (dépenses – recettes) de + 1 674 282 € en 2015 alors qu’il était négatif en 2014 : -268 530 €.

Il est nécessaire de poursuivre cet effort de bonne gestion pour faire face à la baisse des dotations l’État et de certaines recettes dites « aléatoires » comme la contribution du Casino de Bandol au budget communal dans un contexte de concurrence rude avec l’ouverture du Casino de La Seyne-sur-Mer et celui de La Ciotat.

Cette politique responsable de redressement des finances communales nous permettra dès 2016 d’engager un projet d’investissement ambitieux et réaliste dont a grandement besoin notre commune.

Catégorie: Finances
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