Jean-Paul Joseph
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Cérémonie des voeux 2024 à Bandol

Voeux 2024Ce mois de janvier est bien entendu le rendez-vous annuel des voeux, et c’est ce vendredi 19 janvier au soir que j’ai eu l’occasion de les présenter à la population bandolaise, devant les élus de Bandol et quelques personnalités que je remercie d’avoir fait le déplacement au théâtre Jules Verne.
Je reproduis ci-dessous le texte du discours que j’ai donc prononcé à cette occasion. Avec mes remerciements au service communication pour le petit film rétrospective de 2023 ci-dessous.

Noël passé, fêtes de fin d’année passées, nous voici au milieu de l’hiver, à l’aube d’une nouvelle année.
2024 marquera le 10ème anniversaire de mon entrée en fonction comme maire de Bandol lors du mandat 2014-2020 (même si vous vous souvenez qu’il fallut revenir aux urnes dès 2015) : vous devinez que je suis donc particulièrement heureux de pouvoir renouer avec cette cérémonie des voeux de nouvel an, suspendue pendant 3 éditions.

Je vais d’abord formuler des voeux de santé pour chacun de vous, et non seulement je les formule mais les services de la mairie travaillent – à ma demande – sur des solutions à l’extraordinaire tension qui frappe le système médical français, et en ce qui nous concerne plus directement, Bandol et toute l’agglomération Sud Sainte Baume.

Vous le savez, depuis plusieurs mois que la presse en a parlé, nous tâchons de créer un centre de santé dont l’implantation est arrêtée dans le quartier du Val d’Aran, avec des médecins qui seront donc salariés (c’est une aspiration des jeunes dans les professions médicales, et que nous espérons attirer). La répartition des rôles et de l’effort entre la mairie et l’agglomération est encore sur la table des réflexions communes, mais ce point qui n’était pas encore dans notre programme de campagne, a rejoint les priorités absolues de ce mandat.

Cet ajout montre au passage l’utilité de rendez-vous périodiques comme celui d’aujourd’hui, puisque la gestion d’une ville ne se fait pas sur la seule base d’un programme électoral : il reste notre axe de travail principal, mais les gestionnaires ont le devoir de s’adapter aux conditions du réel. En l’espèce, beaucoup d’entre vous ont vu leurs médecins généralistes s’arrêter, et connaissent les départs d’autres soignants pour diverses raisons.

Voeux du maire de Bandol 2024Passage de 2023 à 2024
Avant-saison, haute saison, puis automne et enfin l’hiver et son nouvel an
10ème année de mandat
Rythme des saisons
Rythme des mandats
Cadence des années qui passent et qui marquent autant d’évolutions dans nos vies mais aussi dans notre cadre de vie.

Comme me le disait un administré ces jours-ci, après lecture du bilan de mi-mandat : “les années défilent, et sans cette lecture, on oublie une foule de moments et de réalisations”.

Alors pour cette première des voeux ici au théâtre Jules Verne depuis l’élection de juin 2020, permettez-moi de prendre le temps de revenir sur l’année 2023 et sur ce mi-mandat.
Vous avez reçu, quelques semaines en arrière, ce document du bilan à mi-parcours, auquel les services ont travaillé cet été et qui balaie les 3 grosses années écoulées. Parmi les réalisations que je n’ai pas pu évoquer les années précédentes, les élus derrière moi sont fiers de belles réalisations qu’ils ont portées chacun, dans leurs délégations.

Pour les vœux de 2021, j’aurais aimé vous annoncer par exemple France Service, guichet de proximité de l’Etat pour plusieurs administrations. Il a été mis en place moins d’un an après notre élection.
C’est un outil à l’échelle du canton, mais c’est Bandol qui a postulé et obtenu l’implantation d’une maison France Service qui accompagne de plus en plus de citoyens, et évidemment de Bandolais, dans les démarches pas toujours faciles de la vie : CAF, Impôts, Pôle Emploi, Sécurité Sociale, etc., et si l’Etat aide en partie, c’est une volonté municipale et un effort financier supplémentaire supporté par la mairie : mais quel gain pour vous les usagers, en particulier grâce à cette proximité!! Sa fréquentation ne cesse de croître.

Pour les vœux de 2022 j’aurais voulu parler de la voie douce, le premier tronçon que nous allions réaliser en bord de plage du Casino.
Deux ans plus tard, nous sommes à mi-parcours de la réalisation du 2ème tronçon, qui s’appuie sur la rénovation totale de l’avenue de la Libération.
En 2022, c’était notre premier pas dans la prise en compte des mobilités douces, que nous avions ajouté à votre demande à notre programme électoral. Bandol ne connaissait alors que 2 bandes cyclables. Autrement dit, “rien”, à l’image d’une époque où le vélo était tout musculaire, dans une ville dont le relief est… disons… “exigeant”.
J’en profite pour signaler que ce chantier de “l’entrée de ville Est” est toujours dans son timing programmé, et nous allons avoir un nouveau balcon sur la baie très, très agréable dès la saison 2024.

Vous le savez, le rendez-vous approche, mais ce travail sur la prise en compte du cyclable a été plus large, mené parallèlement à l’étude de circulation que nous avons fait réaliser en début de mandat.

La mairie annoncera donc dans les semaines qui viennent, une réunion publique pour vous présenter le travail conduit avec un bureau spécialisé : la place du vélo et des modes de déplacement doux doit être redéfinie à l’échelle de la ville.
Les élus ont arbitré des décisions qui vont pouvoir être déployées de façon assez sensible en 2024, et 2025 sur les axes qui demandent le moins d’aménagement.

Dans les années suivantes, d’autres parties plus lourdes devraient suivre et inciter beaucoup d’entre vous (ceux qui peuvent faire ce choix) à privilégier les modes doux, en sécurité, et avec plaisir pour peu que ce soit avec l’aide de la fée électricité.
Je salue au passage la présidente Blandine Monier puisque la Communauté d’Agglomération Sud Sainte Baume travaille également sur cette problématique, à l’échelle des 9 communes.

En 2023, je vous aurais évidemment annoncé la rénovation de la médiathèque ! Les chiffres de fréquentation ne cessent de grimper sur des niveaux jamais connus, et il suffit de la visiter pour le comprendre, sans parler de la micro-folie, musée numérique d’une richesse incroyable, permise par le partenariat avec La Villette. J’ai par ailleurs eu un immense plaisir à rendre hommage à un Bandolais exceptionnel, puisque vous savez qu’elle porte maintenant le nom d’un homme de science et de culture : le prix Nobel de physique Alfred Kastler.

J’aurais pu également vous parler :

  • du conseil des jeunes, ou du label décerné par l’Unicef (ville amie des enfants). S’engager pour les jeunes générations, c’est en pensant à eux, s’engager durablement.

J’aurais pu vous parler :

  • du déploiement progressif de bornes de recharges électriques. La mobilité électrique est de moins en moins discutée. La favoriser, c’est aussi un engagement pour une alternative durable.
  • La rénovation de l’Église était aussi une nécessité, tenue en début de mandat, et les représentants de la paroisse vous diront certainement – si vous échangez avec eux dans un moment – la fierté que représente cet édifice, auquel tous les Bandolais je crois sont attachés, croyants ou non. Ils vous diront comme ils nous l’ont écrit, comme ils l’ont trouvé belle ces dernières semaines, parée de ses décorations de Noël.
  • La rénovation de bâtiments a concerné aussi les écoles, Octave Maurel comme Bois Maurin, et se poursuivra sur d’autres plans cette année et les suivantes. Idem pour le parc Buffon, où nos jeunes jouissent de conditions d’accueil tout à fait nouvelles et je crois pour leur plus grand plaisir comme pour l’équipe qui les encadre dans la structure “Bandol Jeunes”.

Ces dernières années j’aurais aussi pu vous parler :

  • de l’éclairage LED : nous avons presque la moitié des 1300 points lumineux de la ville qui sera passée LED fin 2024. Il faut poursuivre cette transformation pour sortir de la nécessité des économies d’énergie qui nous ont poussé à la coupure d’éclairage nocturne. Une partie déjà faite ces dernières années, mais une moitié encore à réaliser : c’est du temps et de l’investissement, qui ne se réalise pas en quelques jours. Mais c’est s’engager durablement. Vous l’avez probablement fait pour les quelques ampoules chez vous, et nous devons le faire à l’échelle d’une ville.

J’aurais pu vous parler :

  • de la reconduction des aides au ravalement dans le centre ancien de Bandol,
  • du label “Ville prudente” passé au niveau 3 coeurs, qui récompense une politique de sécurité routière à l’image de notre politique de sécurité, et de notre coopération réussie avec la police nationale. Je publierai dans quelques jours un article sur le Comité Local de de Sécurité et de Prévention de la Délinquance : en 2023, les chiffres de la police nationale montrent une baisse sensible, de l’ordre de 20 à 25%, sur plusieurs catégories de faits délictuels, comme les cambriolages par exemple.

J’aurais pu vous parler :

  • des logements sociaux, réalisés (118 depuis 2020) et à venir (76 livraisons prévues entre 2024 et 2025) : environ 80% des attributions de ces logements ont bénéficié sur ce mandat à des Bandolaises et Bandolais, grâce au bon travail de coopération externe encore une fois, de notre Centre Communal d’Action Sociale avec le département et la préfecture.

J’aurais pu vous parler des nombreuses voies qui allaient connaître une réfection profonde. Je pense :

  • au chemin de Roumpinas,
  • à la montée Voisin (qui au passage a aussi maintenant une bande cyclable à contresens)
  • à la rue Molière derrière l’école,
  • au boulevard du Capélan qui montre qu’on peut travailler sur la vitesse de certaines voies, avec d’autres dispositifs que les dos d’ânes tout en créant du stationnement. Nous en avions déjà l’exemple à Bandol, boulevard de Vallongue et dans quelques autres rues.

Je pense à d’autres rues qui ont subi des réfections plus ou moins profondes :

  • à l’avenue Georges V
  • à la rue du 8 mai 1945
  • au boulevard des graviers,
  • à l’avenue dei Reganeu
  • etc.

Puisque nous parlons voirie, 2024 verra un arc de circulation important de Bandol traité en deuxième partie d’année : avec les élus nous avons décidé de faire travailler les services sur l’axe du boulevard de Pierreplane, l’avenue Frédéric Mistral, le boulevard de la Peyrière, et jusqu’au rond-point de Saint-Marc. Je sais que c’est attendu par la population très nombreuse des quartiers desservis par ces artères, et même s’il faut l’étaler sur 2025, ce sont des priorités voulues par la majorité municipale.

Continuons avec cette transition entre 2023 et 2024.

Très récemment, c’est un nouveau Plan Local d’Urbanisme que nous avons arrêté, bientôt soumis à vos commentaires auprès du commissaire enquêteur, et que nous espérons voir adopté par le conseil municipal dans le courant de l’été. Long travail sur plusieurs années, il essaie de corriger les failles qui permettent ce que la plupart des habitants considèrent comme des excès, tout en préparant une évolution qui est nécessaire.

La démographie, l’exode urbain de l’après-covid, mettent une pression nouvelle en province et hors des métropoles, notamment dans la moitié sud de la France, et tout particulièrement sur la frange littorale : nous devons gérer ce phénomène, avec toutes les contraintes légales qui s’appliquent à nous. Parce que c’est aussi prévoir et préparer l’avenir que s’engager durablement. Je suis fier d’avoir pu faire aboutir avec cette équipe et les services municipaux, ce chantier administratif crucial dans la vie d’une commune. Il répond à nos volontés d’ambition, d’attractivité, de solidarité (puisque comme les autres villes de Sud Sainte Baume , nous avons signé un contrat de mixité sociale avec l’Etat) mais aussi à notre volonté de responsabilité et de durabilité.

Autre dossier qui nous a longuement mobilisé et tout particulièrement en 2023, c’est la réouverture du parking du 11 novembre qui nous manquait cruellement depuis 2018.

Le versant judiciaire durera encore des années, mais nous avons œuvré au prix d’un gros effort des services, pour le réparer et le rouvrir lors du premier semestre de l’année écoulée, dès que les expertises ont pu être définitivement closes. Nous avons retrouvé 200 places autos et motos qui étaient forcément reportées sur les autres parkings et le stationnement sur la voie publique. Ouf ! Enfin !

Les décennies passées n’ont pas toujours apporté tout le soin nécessaire à l’entretien du patrimoine communal.

Notre kiosque à musique (de l’architecte Fleury de Linossier) qui demande aussi une rénovation complexe du fait des matériaux de l’époque – difficiles à ausculter – est sur la liste des rénovations à venir et qui là encore, ont demandé des études et préparations nous faisant parfois douter sur la méthode à retenir. C’est trop long, mais nous touchons au but : avant la fin du mandat, il sera redevenu ce qu’il était à sa création dans les années 1930.

En fait la liste des rénovations est trop longue pour une cérémonie comme celle qui nous réunit, mais une mairie de taille somme toute modeste est confrontée à une somme de travail qu’il est impossible d’appréhender “de l’extérieur”.

Je veux donc au passage saluer l’équipe d’encadrement de notre administration : relativement jeune, une bonne part de ses directeurs est arrivée récemment dans les effectifs de la mairie, et ne ménage pas son temps et ses efforts pour soutenir les objectifs que nous leur avons assignés : ambition, responsabilité, durabilité, solidarité, éducation, attractivité, et j’ajouterais même sécurité et efficience.

Efficience car je rappelle les efforts considérables faits par l’administration bandolaise pour maintenir son niveau de fonctionnement avec un effectif que j’ai voulu réduire dès 2014, car lourd et mal structuré : la baisse totale du nombre de fonctionnaires titulaires depuis ma première élection est de 25% (seulement 17,5% si on compte également les contractuels auxquels il faut aussi savoir faire appel). Mais depuis 2020, l’effort s’est en effet poursuivi : sur la période 2020-2023, nous avons encore su gagner 7%. C’est cet effort continu qui a permis des arrivées avec l’embauche de compétences nouvelles et nécessaires.

J’emploie le terme d’efficience et non pas d’efficacité car si le second ne s’occupe que du résultat sans tenir compte des coûts, l’efficience c’est bien d’obtenir un résultat en maîtrisant l’effort. Pour vous cet effort, c’est le coût financier, hors c’est bien avec nos impôts que se gère cette structure, notre mairie, votre service public local.
Vous le savez, je suis particulièrement attaché à préserver votre pouvoir d’achat en évitant tant que nous le pourrons de toucher à votre taux d’imposition.
Je partage encore une fois avec vous cette fierté personnelle en soulignant que depuis 9 ans ce taux est inchangé pour les résidences principales. Ce sera encore le cas en 2024, et j’espère d’ici la fin du mandat.

Des défis nous attendent en 2024, et parmi eux, vous attendez évidemment le port et le stade, qui étaient au cœur de notre programme de campagne en 2020. Ces chantiers sont des défis car sur un territoire aussi restreint que le nôtre (nous sommes la cinquième plus petite ville du Var en superficie) dès que nous touchons à une zone, les impacts sont très forts sur l’ensemble de la commune.
Vous le voyez évidemment avec le chantier en cours avenue de la Libération. Résidents, travailleurs venus de l’extérieur, élus ou simples visiteurs, nous mesurons tous que chaque chantier apporte son lot de désagréments.

Notre programme visait l’ensemble du périmètre du port et du “quartier Deferrari”. Les impacts concernent donc le stationnement, les usagers du stade, ceux du port, les associations qui utilisent les locaux et les salles sous les tribunes, etc.

Dans ses “Lettres persanes”, Montesquieu disait, à propos des changements qu’il faut parfois faire pour les lois, je cite : “le cas est rare ; et lorsqu’il arrive, il n’y faut toucher que d’une main tremblante”. J’avoue que la réalisation de notre programme nous conduit à la même prudence : les services doivent composer avec tellement de contraintes, étudier tellement de répercussions, qu’on éprouve un vertige devant la difficulté à redessiner cette zone, en minimisant les désagréments pendant et après.

C’est l’étude de circulation réalisée en première partie du mandat qui nous a convaincu d’améliorer notre projet “stade”. Le surélever pour loger 400 places de parking en dessous, idée a priori enthousiasmante, n’était pas encore la mesure optimale : le flot de ce nouveau parking, dans la presqu’île et vers la corniche Bonaparte, avait trop d’incidences en termes de trafic routier. Encore fallait-il le mesurer précisément.

Parallèlement, le site historique, aux Grands-Ponts, attend, comme le quai de Gaulle a attendu : plus de 50 ans sans parvenir à lui trouver une destination utile aux Bandolaises et Bandolais et surtout possible sur un site sensible.
Il a fallu beaucoup de ténacité aux élus et aux agents, pour avec les services de l’Etat, ouvrir la voie à une solution qui a longtemps paru impossible : un stade moderne et compatible avec les contraintes environnementales du site historique.
Nous visons une mise en service de sa pelouse (synthétique) dans un an, et un achèvement de toute l’infrastructure autour, au cours de l’année 2025.

Ce déplacement du stade, avec des prestations qui n’auront rien à voir avec le stade terreux des années 1950, libère le site du stade actuel et permet d’amplifier le projet qui vous a séduit en 2020. Le parc paysager que nous voulons pour remplacer le parking Deferrari, celui gratuit situé sur le domaine public maritime (donc soumis à l’aval de l’Etat, à l’autorité de ses agences nationales pour tout nouvel aménagement – on ne peut y faire n’importe quoi et un parc semble la meilleure option à leurs yeux comme aux nôtres) ce parc doit être accompagné du même effort sur l’ensemble du site du stade. En tous cas c’est à notre sens s’engager durablement sur ce site, peut-être le plus exceptionnel de Bandol. Je ne peux évidemment pas détailler aujourd’hui mais la communication municipale vous informera progressivement de la forme finale de cette amélioration qualitative de notre projet de campagne. Nous y travaillons encore.

Pour ce qui est du port, il est à bout de souffle, de façon quasi invisible. Dans ses fonds, dans les matériaux des plus vieilles structures, il faut intervenir.
Jamais dragué, les hauteurs de vase sont devenues incompatibles avec les besoins actuels et la plaisance moderne. La panne dite “amodiée” en face du kiosque, où s’amarrent 500 bateaux, est en fin de vie et il faut la recréer, et la redessiner.
Je salue au passage le travail de M. Rocheteau, dans sa fonction de PDG de la Sogeba, société de gestion du port : des recrutements – là aussi décisifs – ont permis de mener, bien sûr un travail de transparence et de gestion plus juste du domaine public, mais aussi de lancer un chantier majeur pour la ville et inédit en taille pour le port de Bandol, car c’est près de la moitié du port qui doit être refaite.

Ce port est la troisième entrée de ville, 9ème port de plaisance en France métropolitaine, le 4ème de notre littoral en Méditerranée. Mais si peu a été fait ces dernières décennies.
C’est le dossier le plus lourd financièrement de ce mandat 2020-2026 à Bandol, avec des investissements de plusieurs dizaines de millions d’euros mais qui ne sont pas financés par vos impôts : il est financé par le port, par les plaisanciers, par ses usagers.
Après la remise en état du quai Ouest , l’année 2025 sera le cœur de ce chantier : dragage, nouvelle panne principale, et nouveaux quais.

Vous devinez les difficultés : ces différents chantiers ont besoin d’espace, et se frottent les uns aux autres. Le parking en silo qui va naître l’an prochain derrière le Casino a été ajouté à notre programme pour tenir compte de ces impératifs sans amputer la capacité de la ville à accueillir ses différents publics motorisés.

Il fallait aussi calculer le timing pour que chaque opération puisse se dérouler sans gêner les autres, pour le dire de façon simple. Il fallait enfin une situation financière qui permette de soutenir ces efforts. Malgré tout ce que vous savez du contexte économique, nous sommes prêts, sans toucher au niveau d’imposition dont le maire a la responsabilité. Cela a demandé des efforts de maîtrise des dépenses que seuls les élus qui m’accompagnent et les agents municipaux peuvent véritablement mesurer puisque c’est directement avec leur contribution que nous y sommes parvenus. En votre nom, en notre nom à tous,  je veux les en remercier ce soir, publiquement. Ils savent quel a été mon degré d’exigence dans ce domaine, pour notre bénéfice à tous.

J’ai déjà fait très long et la température baisse à l’extérieur, là où nous attend l’apéritif rituel.

Je vous ai parlé des différentes formes que prend l’engagement durable dans notre pensée et notre action. Alors je vais conclure en vous partageant ma conviction : ce mandat pose les bases d’un Bandol tourné vers le futur, sans oublier son passé, ni son privilège d’implantation : un cadre sans pareil.

A cette heure, après une phase de démolition et nettoyage, Bendor démarre un chantier fabuleux devant nous pour voir renaître l’île “Ricard”, l’autre perle de Bandol avec l’anse de Renecros, et certains derrière moi diront aussi Roustagnon. Les investissements colossaux sont de l’ordre de 100 millions d’euros. Je veux croire qu’ils sont réalisés car la famille qui pilote ce chantier a confiance dans notre capacité à faire évoluer notre ville, qui est aussi sa ville, son port d’attache.

Parallèlement, grâce à une gestion rigoureuse, notre municipalité aura été capable de mobiliser 40 millions d’euros pendant ce mandat pour investir elle aussi, auxquels il faut ajouter les subventions diverses que nous nous battons à aller chercher, et également la participation des plaisanciers qui financent le renouvellement de NOTRE port, pour des sommes considérables.

Nous avons enfin (il manquait depuis des décennies) un diagnostic qui s’affine sur l’état du patrimoine que constitue nos bâtiments communaux, qui pour la plupart connaissent ou vont connaître des rénovations, pas toujours visibles pour vous mais indispensables : écoles et divers bâtiments dédiés à la jeunesse, parc du bois Maurin, locaux de l’école de voile, ou même les salles associatives sous les tribunes du stade qui vont être traitées dans le projet, etc..
Nous allons doter notre club de foot plus que centenaire de nouvelles installations taillées pour le siècle actuel, et, sur le même site, tout au Nord va naître une salle polyvalente de 200 m2 qui manque à notre commune et en particulier à nos associations.
Le kiosque va retrouver son lustre original, le port va voir son bassin redessiné et nettoyé comme jamais depuis 40 ou 50 ans après avoir inauguré une nouvelle capitainerie en juillet 2021 qui est juste magnifique. Notre espace public, progressivement, évolue vers demain.

Mais croyez-moi, nous ne pouvons rien sans votre énergie également.

Je veux saluer l’initiative privée, celle de la famille Ricard bien sûr, mais aussi celle d’un petit groupe de commerçants qui en bonne intelligence avec l’association des commerçants bandolais, a fait naître une nouvelle forme d’animation, qui avec les guinguettes a vibré tout l’été dans le prolongement des terrasses des aoutiennes et même à Noël.
Mais aussi celle des clubs de Bandol, l’Extrême Surf Club, le tennis club, ou la Société Nautique par exemple, qui font rayonner le sport à Bandol et au plan national, voire international.
L’énergie c’est aussi les Vins de Bandol qui travaillent d’arrache-pied à une nouvelle fête des vins : leur fête du millésime dans son ancienne formule devrait céder la place dès cette année 2024 à une nouvelle célébration encore plus ambitieuse de notre Appellation d’Origine Contrôlée, l’autre fierté du nom de Bandol.

Je remercie toutes ces énergies qui se mettent au service de notre Bandol tant aimé, et je vous remercie pour votre attention, et une dernière fois croyez-moi, quand du fond du cœur, très sincèrement, je vous souhaite une belle année, 2024.

Catégorie: Non classé
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