Jean-Paul Joseph
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De la musique sous les étoiles : réveiller la belle endormie

Si je vous dis Véronique Sanson, Matt Pokora, The Avener ou encore les Voiles Sonores, vous vous dites que ça sent bon l’été et la saison des festivals. Vous allez sûrement vous demander où ces artistes vont se produire…Et la réponse est simple, évidente : A Bandol, au mois d’août.

Car cette année nous allons accueillir un très grand festival : il s’agit des Aoûtiennes, qui se déroulera au stade Deferrari, les 10,11 et 12 août.

Vous savez qu’aujourd’hui, organiser un festival digne de ce nom requiert de l’expérience et des connaissances : c’est un métier. Quand les dirigeants du groupe Nice-Matin nous ont proposé de prendre en charge l’organisation de ces spectacles, Dalida Sarkissian, adjointe à la culture et aux animations et moi-même nous n’avons pas hésité une seule seconde. Un festival, cela coûte cher. Les dotations de l’Etat en chute libre rendent frileux beaucoup de maires (pour Bandol ce sont moins 1,3 millions d’euros entre 2014 et 2017 et 400.000€ de plus à verser pour le Fonds de Péréquation Inter communal). Nous avons voulu faire preuve d’imagination et de volontarisme. Il est primordial de mettre en avant l’image de Bandol, d’attirer les touristes, les vacanciers et bientôt les festivaliers qui viendront pour les têtes d’affiches nationales et internationales, pour un des festivals les plus importants de la région.

Nous sommes tous un peu nostalgiques du Bandol d’hier : les bars et les restaurants pleins, les terrasses qui débordent, la foule qui se promène nonchalamment sur le quai. Pour retrouver cette image, Bandol met tous les atouts de son côté, la culture et les animations reprennent des couleurs : l’art contemporain, la galerie Ravaisou, les animations de Noël et bientôt la musique en fête au stade Deferrari. Il en faut pour tous les publics et tous les goûts. La culture est essentielle parce qu’elle ne sert à rien. Elle nourrit notre imaginaire, provoque nos émotions, construit notre pensée. L’artiste nous oblige à lever la tête, à nous interroger, l’artiste nous bouscule en permanence. Il nous fait poser sur le monde qui nous entoure un regard différent, décalé, inattendu.

Bandol mérite tous les regards, toutes les attentions et tient toutes ses promesses : terre provençale de traditions et de culture, Bandol a su attirer – et retenir – Raimu, Marlon Brando, Marcel Pagnol ou encore Henri Salvador. Avec ce nouveau festival, Bandol retrouve cet esprit des années 80 : la rencontre des émotions et de la passion.

La beauté des plages, la douceur d’une terrasse au coucher du soleil, l’ambiance chaleureuse d’un concert au pied des vagues : Bandol nous fait rêver et c’est bien mérité.

Je remercie le groupe Nice-Matin et tout particulièrement M. Pastorino, son PDG et M. Roubaud, directeur de la diversification éditoriale et de l’événementiel. Je remercie également le Casino Partouche et son directeur M. De Filiquier pour son engagement dans cette très belle aventure. Je salue et je remercie les fonctionnaires de la mairie qui ont travaillé avec vigueur au montage de ce dossier ainsi que toutes les équipes municipales sans qui rien ne serait possible.

Catégorie: Non classé
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