Jean-Paul Joseph
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Le désaccord de fond avec le groupe Quilici

J’ai été interloqué par le discours creux et bassement politicien de Mme Quilici lors du conseil municipal du 25 juin 2015.

Tout en reconnaissant le contexte financier difficile, elle déclare qu’il existe « deux politiques possibles :

  • soit, on essaie de booster la ville et la redynamiser.
  • soit, on l’étrangle à force de raboter, de réduire sans discernement les différents postes de dépenses. 

Vous (= le maire) avez choisi de l’enfoncer dans une spirale négative … ».

Cette déclaration de Mme Quilici est aussi démagogique que vide de sens.

Il faudrait qu’elle indique ce que signifie « booster la ville ». Qu’il est facile de sortir des phrases creuses et de tomber dans l’incantation. 

Pour rappel, le compte administratif ou de résultat 2014 fait ressortir un déficit de fonctionnement de – 268 530 € alors même que la commune a diminué ses charges à caractère général de 565 573 €Sans cette baisse des dépenses, la situation financière aurait été réellement dramatique. Qui ose le contester aujourd’hui ?

A cette situation compliquée, la commune doit faire face à une baisse vertigineuse des dotations de l’État avec une diminution de plus de 1 300 000 € sur 3 ans. Précisément :

  • 2014 : 162 661 €
  • 2015 : 432 627 
  • 2016 : 390 386 €
  • 2017 : 378 675 €. 

A la lumière de ces chiffres clés, on s’aperçoit autant de la difficulté de la tâche que de la vacuité du discours honteusement démagogue de Mme Quilici. 

Faut-il rappeler que toutes les communes de France touchées par ce désengagement sans précédent de l’État essaient de diminuer leurs dépenses de fonctionnement ?

Faut-il rappeler à Mme Quilici qu’au budget 2015 de la ville de Six-Fours, pour laquelle elle travaille, les charges à caractère général diminuent de 2,60% par rapport à 2014. 

Qu’il est cocasse de rappeler à Mme Quilici que dans le second budget primitif 2015, qu’elle a rejeté le 14 avril, les charges à caractère général baissaient à Bandol de -1,77,% par rapport au budget 2014. Peut-on parler d’une ville étranglée ?

Le budget supplémentaire qui sera présenté en juillet sera modifié par rapport au budget primitif. Il fera l’objet de nouveaux arbitrages par rapport au second budget primitif rejeté par les groupes Quilici / Palix pour prendre en compte l’augmentation des impôts décidée par le préfet.

Ce budget supplémentaire aura une LIGNE DIRECTRICE CLAIRE qui correspond à un engagement personnel : une gestion au plus près de l’argent du contribuable. Il est pour moi inimaginable que l’on puisse augmenter les impôts et laisser en même temps filer les dépenses.

Il est pour moi inconcevable de ponctionner le contribuable sans faire les efforts nécessaires de bonne gestion.

Le budget supplémentaire sera marqué par un renforcement du redressement des finances communales, n’en déplaise aux élus « panier percé ».

A la hausse des impôts de 8,3 %, acté dans l’arrêté préfectoral du 15 juin 2015 correspondra une baisse du train de vie de la commune sans remettre en cause les services essentiels à la population et la qualité du service public.

Les nouveaux arbitrages devront nous conduire à une baisse de 2% des dépenses à caractère général et une augmentation de seulement 2% des autres charges de gestion courantes par rapport à 2014.

Catégorie: Finances
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