Jean-Paul Joseph
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Retrait des délégations : un mauvais coup porté à Bandol

A l’issue du dernier conseil municipal, je comprends que les Bandolais aient été atterrés par le triste spectacle donné mais aussi et surtout par les postures politiciennes qui nuisent à l’intérêt de la ville.

Le retrait des délégations d’un maire par le conseil municipal, qui n’ont pour objet que de simplifier et d’alléger la gestion de la commune, est un mauvais coup porté non pas au 1er magistrat, mais à la ville elle-même.

Comme je l’ai déjà rappelé cette décision, fruit de l’alliance Quilici / Palix, va ralentir considérablement le fonctionnement des services municipaux. Personne ne peut le nier sauf à être un fieffé menteur.

Le fait marquant : demande à la majorité des élus d’une démission collective rejetée par Mme Quilici

Il a été proposé à main levée une démission collective par une large majorité des conseillers municipaux (17 sur 29). Cette proposition a été refusée par le groupe de Mme Quilici. Pourtant, la démission collective est la solution la plus saine et la plus logique pour sortir de cette crise politique sans précédent en redonnant la parole au peuple.

Malheureusement, Mme Quilici a choisi de rester et de s’accrocher à son poste de 1er adjointe et semble se satisfaire de cette situation devenue inextricable.

Qu’il est paradoxal de nous vanter la démocratie et de craindre de se présenter devant les électeurs pour sortir de cette impasse préjudiciable aux intérêts de la ville.

Pire encore, Mme Quilici a tenu des propos surréalistes en complet décalage avec la réalité de la situation politique, je cite :

« Ce nouveau mode de gouvernance permettra de débloquer Bandol, de tenir nos engagements vis à vis des Bandolais et d’impulser enfin les actions ambitieuses pour la ville ».

Après avoir assisté à ce conseil municipal, qui peut sérieusement croire que le retrait des délégations du maire peut « débloquer Bandol » et plus encore « impulser des actions ambitieuses pour la ville » ?

Analyse tronquée du groupe Quilici sur la répartition des pouvoirs au sein de la commune

Le retrait de délégation du maire constitue un engrenage malsain et préjudiciable aux intérêts de la ville qui ne règle rien contrairement à ce que croit Mme Quilici.

Tout content de retirer les délégations du maire prévues à l’article L2122-22 du code général des collectivités territoriales, le groupe de Mme Quilici s’est félicité de pouvoir imposer au Maire des délibérations prises en concertation avec M. Palix.

Au lendemain du conseil municipal, il a été écrit, via un Blog, : « il (le Maire) a perdu ce soir pouvoirs et autonomie ». C’est ne rien comprendre au système de répartition des pouvoirs prévu par la loi.

Mme Quilici et son groupe se sont arrêtés à la lecture de l’article L2122-22 du CGCT, pour jauger les pouvoirs et l’autonomie d’un maire. Cruelle erreur !

 Parmi les milliers d’articles du code général des collectivités territoriales, il y en a deux qui donnent au maire le pouvoir de préparer et de proposer le budget.

Le maire a pour rôle exclusif la préparation des décisions budgétaires et l’ordonnancement des dépenses qui conditionnent toutes les autres décisions.

En clair, cela signifie que les délibérations qui engagent financièrement la ville (c’est-à-dire les plus importantes) qui seraient proposées par les groupes Quilici/Palix ne pourraient être votées que si les crédits nécessaires sont inscrits au budget de la ville. Or, c’est le maire qui définit les prévisions de dépenses et de recettes contenues dans le budget…

J’informerai très rapidement les Bandolais de la ligne directrice du budget supplémentaire que je présenterai au conseil municipal.

Il appartiendra alors aux élus de l’adopter ou de le rejeter.

Catégorie: Conseil municipal
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