Jean-Paul Joseph
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Pour participer à l’élaboration d’un budget, encore faut-il venir aux réunions destinées à le préparer !

Pour justifier leur absence du dernier conseil municipal du 17 mars 2015, le groupe de Mme Quilici explique que les décisions concernant le budget auraient été prises sans aucune concertation.

Au-delà des déclarations, voyons concrètement ce qu’il en est.

DES ÉLUS PEU CONCERNÉS PAR LES RÉUNIONS PRÉPARATOIRES

Le vote du budget est un moment essentiel dans la vie d’une commune.

Après avoir travaillé pendant plusieurs semaines avec la direction financière, j’ai organisé sur ce thème différentes réunions d’une importance majeure. Le but était de prendre les décisions les plus importantes concernant ce budget après concertation, notamment sur la fiscalité.

Voici un récapitulatif de ces réunions préparatoires, auxquelles a été convié le groupe de Mme Quilici :

  • Réunion d’adjoints consacrée au budget le 19 février 2015 : aucun adjoint du groupe de Mme Quilici présent.
  • Réunion d’adjoints consacrée au budget le 24 février 2015 : aucun adjoint du groupe de Mme Quilici présent.
  • Réunion d’adjoints consacrée au budget le 3 mars 2015 : aucun adjoint du groupe de Mme Quilici présent.
  • Réunion de groupe consacrée au budget le 10 mars 2015 : 9 élus du groupe de Mme Quilici absents, dont elle-même.

 

J’avais bien précisé, lors du débat d’orientation budgétaire, que toutes les questions ou remarques auraient une réponse, apportées par moi-même en conseil municipal ou données par les services de la ville, dont la porte était grande ouverte aux élus, et en particulier le service financier.

Peu de questions m’ont été posées ce jour-là, et le service financier n’a reçu aucune visite d’élus à la suite de ce débat.

UN SEUL OBJECTIF : REPOUSSER LE CONSEIL MUNICIPAL COÛTE QUE COÛTE

Par ailleurs, Mme Quilici prétend ne pas avoir eu assez de temps « entre la présentation du débat d’orientation budgétaire et le vote du budget primitif ». Il s’est pourtant écoulé 11 jours entre ces deux conseils, délai tout à fait normal en la matière. En 2014, il avait été de 7 jours. Mme Quilici ne s’en était alors pas offusquée, mais il est vrai qu’il n’y avait alors pas d’élections départementales…

Pour comparaison, le même délai est pratiqué dans une ville voisine comme Sanary. Ville que Mme Quilici connaît bien et dont elle doit apprécier le mode politique de gestion (le maire de Sanary est son candidat associé pour le binôme qu’elle présente au vote des élections départementales de dimanche).

Tout cela n’est pas sérieux et révèle une tentative de justification d’actes injustifiables en toute incohérence.

Comme je l’ai déjà dit, la raison réelle du boycott du conseil municipal de vote du budget est de décaler sa date après les élections départementales afin de ne pas hypothéquer les chances de Mme Quilici d’être élue, et pouvoir ainsi en toute tranquillité voter contre ce budget une fois les élections passées.

Le communiqué de son groupe ne s’en cache finalement pas puisqu’il réclame un délai de 3 semaines supplémentaires. Pourquoi 3 semaines et pas une seule ? En une semaine, beaucoup de questions peuvent être posées et les dossiers étudiés sérieusement, à condition bien sûr que l’on se mette vraiment au travail pour Bandol. Mais un délai de 3 semaines repousserait le conseil… après le second tour des départementales. Miracle du calendrier !

Catégorie: Elus, Finances
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