Jean-Paul Joseph
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Un budget volontaire et courageux

Depuis plus d’un an, les Bandolais voient comme un mauvais feuilleton les querelles politiciennes qui agitent le conseil municipal. Chacun est aujourd’hui fatigué de voir un certain nombre de conseillers municipaux avoir pour seul objectif de préserver leur siège ou de briguer celui de maire. Ceux-là n’ont aucun projet pour la ville. Ceux-là ne font que critiquer et médire. Ceux-là ne prennent aucune responsabilité et m’accusent de tous les maux.

La hausse des impôts ? C’est le maire, bien sûr. La « mauvaise ambiance » au conseil municipal ? Le maire encore. L’absence de projet ? Le maire, toujours.

Parlons des impôts

Mme Quilici et M. Palix ont rejeté un premier budget primitif le 26 mars 2015 et un second budget le 14 avril 2015 qui ne prévoyaient pas d’augmentation d’impôt.

A la suite du rejet du second budget, comme le prévoit la loi, la Chambre Régionale des Comptes rend un avis le 3 juin 2015 en s’écartant profondément du projet de budget d’avril 2015 avec une diminution des dépenses de fonctionnement de 10,48 % et celles d’investissement de plus de 42%. Enfin, le Préfet décide d’augmenter les impôts de 8,3% pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire la saison estivale et le versement des subventions aux associations.

Le budget supplémentaire qui a été voté le 23 juillet prend en compte l’effort demandé au contribuable bandolais en baissant les dépenses à caractère général sans remettre nullement en cause les services essentiels à la population.

C’est un budget volontaire et courageux qui préserve l’avenir dans un contexte de réduction sans précédent des dotations de l’État.

Parlons de gestion

L’arrêté préfectoral du 15 juin 2015 a modifié le budget primitif rejeté sur trois points essentiels :

  • Le résultat de l’exercice précédent (= 2 356 490 €) n’a pas été affecté.
  • Le budget principal, et plus précisément la section de fonctionnement, doit supporter une subvention d’équilibre pour le budget de l’assainissement de 205 000 €.
  • Une hausse de la fiscalité de 8,3%.

Parallèlement, il faut rappeler la situation budgétaire délicate de la ville : les recettes de fonctionnement ne couvrent pas les dépenses de fonctionnement.

Au compte administratif 2014, malgré une baisse des charges à caractère général de 9,54% (565 000 €), ce qui constitue un effort sans précédent, la section de fonctionnement fait apparaître un déficit de 268 529 €.

Au vu de ces éléments et de l’arrêté du Préfet, j’ai élaboré ce budget supplémentaire avec une ligne directrice claire à savoir, une gestion au plus près de l’argent du contribuable.

Il est pour moi inimaginable, après l’augmentation des impôts décidée par le Préfet, que la commune laisse en même temps filer les dépenses. Il est inconcevable de ponctionner le contribuable sans faire les efforts nécessaires de bonne gestion.

A la hausse des impôts de 8,3% correspond une baisse de 2,12% des charges à caractère général, sans remettre en cause les services fondamentaux à la population.

Cette gestion précautionneuse est indispensable pour faire face à la diminution des dotations de l’État qui va se poursuivre jusqu’en 2017 avec une baisse cumulée de 1 200 000 €, soit plus de 13 points d’impôt.

Parlons de politique

Au soir du rejet du budget primitif, Mme Quilici affirmait avec aplomb qu’elle rejetait le budget « pour des raisons politiques ». Elle ajoutait que cela n’aurait « aucune conséquence pour la ville » et que la CRC allait « certainement faire des propositions à la marge ».

Mme Quilici s’est lourdement trompée et elle peine à le reconnaître.

Que dire de ses appels à toujours plus de dépenses, 70 000 € par-ci, 70 000 € par-là sans pour autant indiquer les gisements d’économies disponibles. Ce discours politicien et démagogique ne sert pas les intérêts de la ville et va à l’encontre de mon engagement à l’égard des Bandolais : une gestion rigoureuse des deniers publics et une maîtrise des dépenses.

Que dire de l’attitude de Mme Quilici lors de ce conseil municipal du 23 juillet qui faute d’assumer les conséquences de ses actes en impute la responsabilité à d’autres. C’est purement scandaleux !

Parlons de Bandol

Contrairement à ce qu’ont affirmé les membres du groupe de Mme Quilici, les animations estivales se déroulent parfaitement bien : jamais même depuis près de quinze ans, les rues de Bandol n’ont été aussi remplies ! Les animations, spectacles et concerts s’enchaînent à la satisfaction de tous : commerçants et touristes profitent pleinement de l’attractivité retrouvée de Bandol. Les associations quant à elles respirent : les subventions versées leur permettent d’assurer pleinement le rôle essentiel qu’elles jouent dans notre commune.

Cela démontre simplement que l’on peut à la fois bien gérer, sans faire exploser les dépenses et « vivre à crédit », et proposer des animations de qualité en rendant notre ville toujours plus attractive.

Vous allez être appelés, mes chers concitoyens à retourner aux urnes prochainement. Je sais que vous saurez faire la différence entre ceux qui sont dans l’incantation et la promesse, ceux qui ne pensent qu’au pouvoir et ceux qui mettent tout en œuvre par le travail et une gestion rigoureuse pour faire avancer Bandol.

Catégorie: Finances
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